Les Autorités des marchés financiers face au plus vieux média du monde

Abstract

Les marchés financiers mobilisent l’épargne et financent l’économie. Ils s’intercalent à cet égard entre excédentaires et déficitaires. Ces derniers sont de prime abord des preneurs de décision quant l’achat ou la vente des titres inscrits à la cote. Pour ce faire, ils doivent être guidés par des informations fiables et au bon moment.

D’ici apparait clairement le rôle des marchés financiers qui constituent des lieux de prise de décision par excellence. Et puisque telle décision est tributaire de l’information, il faut que ces marchés en soient de bons diffuseurs. Cependant, une fois les rumeurs (négatives) s’y installent surtout en période de crise, la confiance entre émetteurs et souscripteurs est mise en péril. Ce qui peut nuire à la performance boursière des sociétés cotées après une chute de leurs cours boursiers qui engendre la dégringolade de leurs rentabilités. D’autres rumeurs, qualifiées de positives, peuvent être en faveur des sociétés cotées car elles ont un impact positif en augmentent la demande de leurs titres.

La rumeur peut, à cet effet, revêtir deux formes essentielles : une rumeur positive ou Pink Rumor qui est censée booster l’espoir de l’augmentation des rentabilités boursières vu la forte demande sur les titres, et une rumeur négative (Black Rumor) qui déstabilise les marchés financiers et sème la panique vu son contenu qui intensifie le doute et augmente le risque de perte.

En outre, les rumeurs ne sont pas l’apanage d’un seul marché financier. D’ailleurs, plusieurs marchés en souffrent qu’ils soient émergents ou développés (Maroc, la France et les États-Unis). La rumeur n’a donc pas de nationalité. Ce faisant, nous tenterons à travers cette recherche de montrer les réactions des gendarmes boursiers desdits marchés suite à la circulation des rumeurs en vue de contrecarrer leurs effets néfastes sur les sociétés cotées et les boursicoteurs.